Le Centre de Services à l’Emploi de Prescott-Russell (CSEPR) recevait la somme de 49 202$ le 29 octobre dernier afi n de pourvoir à la formation des employeurs régionaux. C’est le 19 novembre dernier que le CSEPR annonçait la teneur du programme hyponyme qui sera offert gratuitement et par interactions interposées.

Le programme destiné aux entrepreneurs et aux équipes de ventes d’entreprises locales et offert entièrement en ligne sera divisé en quatre formations de chaque volet de quatre séances réparties sur deux jours. S’il vous plait, prévoir entre 6h et 12h pour chaque formation, selon le domaine choisi. «Adaptation» et «Innovation» sont deux termes qui les résument bien. Le service à la clientèle et le commerce électronique seront sujets à l’analyse dans ce programme.

L’octroi est disponible en vertu du Programme d’appui à la francophonie ontarienne. «Ce projet [Formation des employeurs] renforcera la capacité des entreprises à mieux servir les FrancoOntariens en offrant aux entrepreneurs et travailleurs francophones une formation sur le commerce électronique et le service à la clientèle dans le contexte post-pandémique.»

S’adapter en innovant

Le CSEPR comprend que la pandémie a redéfi ni le portrait socio-économique des Comtés unis de Prescott-Russell (CUPR) et que, conséquemment, l’essor des petites et moyennes entreprises (PME) locales doit s’effectuer par la transition essentielle vers le commerce en ligne et via Internet. Le professeur de Marketing Martin Savard exposa ceci: «Amazon a fait une moyenne de 64 M$ par jour durant la pandémie. C’est une très grande menace pour le développement des PME canadiennes.» Ce qui lui importe, c’est que l’on comprenne la réalité de ses clientèles en fonction de leurs habitudes. Selon lui, il ne faut pas ignorer les outils de l’analyse du comportement d’achat des publics ciblés par son marché.

«Cette formation va aider les consommateurs, les entreprises à arrimer l’offre numérique et de service à votre clientèle.»

Caroline Arcand, directrice générale du CSEPR, nota que les Canadiens déboursent 40 000G$ annuellement par l’entremise du commerce en ligne. Selon M. Savard, dans ce programme, vous comprendrez comment retenir ces sommes dans vos marchés tout en fidélisant vos clientèles.

Mme  Arcand exprima également que près de 34% des clients des PME se perdent au profi t du commerce en ligne. L’évaluation a été comptabilisée par les CUPR. «La banque du Canada prévoit que nous [les clients] gardions nos [nouvelles] habitudes d’achat en ligne.» Il devient essentiel de se munir d’outils pour s’adapter. Le CSEPR offrait 10 000$ aux entrepreneurs qui en manifestaient l’intérêt. Les CUPR ont aussi de multiples incitatifs fi nanciers pour eux.

L’équipe du Développement économique et touristique des CUPR indiqua qu’un tel programme est bénéfi que pour toutes ses PME. «Nous savons que la pandémie a forcé les entrepreneurs à penser leurs modèles d’affaires. Le commerce électronique est un outil incontournable pour la survie imminente de nos entreprises.»

Il faut, pour subsister, que l’entrepreneur soit proactif face la problématique et à la complexité de l’accès et de l’exploitation d’Internet en milieu rural. Il vaut mieux être prêts à exploiter ces marchés dès maintenant que d’attendre et d’en récolter les miettes ensuite.

Mme  Arcand conclut: «Les formations sont offertes dès janvier. Les places sont limitées.»

Comme les Chambres de commerce locales et l’Alliance des gens d’affaires de Prescott-Russell, le gouvernement prône les incitatifs pour permettre à tous d’ajuster ses marchés pour passer outre cette pandémie. Puisse la formation vous être favorable. Rendez-vous au www.csepr.ca pour vous y inscrire et y voir le calendrier.